Publié le 27/09/2023

« Il y a main ou pas ? » « Il y a hors-jeu ou pas ? » « Et le carton ? » Ce sont souvent les expressions que l’on entend dans les stades de foot tous les week-ends. En effet, les arbitres sont constamment au centre des discussions autour des matchs de football. Et, quelle que soit la décision au coup de sifflet, l’arbitre fera quoi qu’il arrive des mécontents !  

Ainsi, pour réduire les écarts d’appréciation, cette semaine, vingt neuf stagiaires, des arbitres guadeloupéens, martiniquais, guyanais et saint-martinois suivent une formation Concacaf sur le territoire. Avec un formateur physique et un formateur technique pour chaque délégation. Le formateur Concacaf, Joseph AUDI, quant à lui vient du Canada. 

 Nos photos du stage

Un physique sportif requis 

Du 21 au 24 septembre, c’est un menu équilibré de modules théoriques et sessions pratiques qui a été proposé avec pour but d’amener les juges du rectangle vert à un meilleur niveau. Leur apprentissage a été porté, notamment sur les lois du jeu, les fautes, les interventions, les hors-jeu, les fautes de mains ou encore les nouveautés.  

Chaque rencontre a sa particularité et demande de la concentration. À l’échelle de la Concacaf, le caractère, le placement, la condition physique et la lucidité après l’effort sont des critères importants pour juger un bon arbitre surtout lors de matchs internationaux. Comme l’atteste Nadia ANDRIEU DETOL :

La condition physique est un critère important mais la connaissance et la  maîtrise des lois du jeu sont indispensables pour être un bon arbitre

Par le biais de ce stage, Guy Grégory Prévot, Yannick Ponet, Boris Mathurin, Wesley Saliber, Sophie Dumas, Tafala Haabo, Kamara Louise Samuel, Nadia Andrieu Detol, ainsi que nos 2 formateurs Thierry Victorin et Noël Luxon ont pu vivre, échanger et expérimenter le quotidien d’un arbitre Concacaf durant quatre jours. 

Par Marlène Cléoma